dimanche 30 septembre 2007

La soirée aux Caves Le Chapelais - Jason Edwards - W-H-Y


Marie et moi étions les barmaids créatices et enjouées de la soirée. Les bougies dans les bouteilles de Kro, c'était notre idée. On a d'abord hésité, en se disant que cela faisait trop punk, mais le lieu s'y prêtait tant !
Petit compte rendu de la soirée.

Jason Edwards vient à peine de commencer quand j'investis sur les coups de 22heures les Caves du Chapelais, un endroit formidable situé à deux pas de la Place de Clichy. Idéal pour une soirée back to basics, boire des bières à la lumière des cierges (plantés dans les bouteilles de Kros) et écouter la folk tortueuse de Jason Edwards (Kill the DJ), cette fois accompagné de son groupe : saxophone, tom basse et coeur. Un public d'initiés est venu voir le prodige, découvert par les uns sur The Dysfunctional Family de Chloé & Ivan Smagghe, ou à la Fondation Cartier plus récemment pour les autres. Sa six cordes résonne contre les grands murs vides de la cave, et les spots à même le sol donne un caché résolument DIY à la scène. Il manque un capot pour un titre, qu'importe : un spectateur s'improvise doigt-capot d'un soir. D'une voix grave, Edwards habille un blues décharné et entêtant, évoquant d'avantage Tom Waits que Leonard Cohen.
 
A l'initiative de mon confrère de W-h-y et Plan B, la soirée se prolongera tard dans la nuit avec quelques vidéos et DJs. Moi j'en resterai là, pensant à Jean-François Bizot. «L'underground c'est ce que le politiquement correct saccage. Savoir faire un pas de côté, se risquer à faire ce que l'époque ne prend pas en compte.»